Développer les compétences des joueurs et des entraîneurs
Paul Albaladejo, spécialiste du rugby à 7, a été recruté comme entraîneur à temps plein. Il interviendra auprès des équipes de jeunes, au centre de formation et auprès du groupe professionnel.
"Le "seven" est une pratique un peu extrême, avec des exigences physiques et techniques très fortes. Cela permet de mettre des joueurs dans des situations compliquées et exigeantes, qui correspondent à ce qui est attendu dans le rugby de haut niveau et le rugby professionnel", explique Didier Retière, le directeur sportif de l'ASM. Les matchs se succèdent dans les compétitions de rugby à 7 et selon Didier Retière, six matches à sept peuvent être équivalents à trois mois de compétition à 15 !
Les entraîneurs du club vont aussi participer aux tournois, pour les forcer à se confronter à des situations inédites et à modifier leurs discours et leurs consignes techniques rapidement.
Les joueurs du groupe professionnel seront amenés à disputer certaines compétitions, comme le Supersevens, où l'ASM vise la finale. Mais Didier Retière voit surtout les tournois à 7 comme une marche supplémentaire pour les espoirs entre le centre de formation et l'effectif professionnel.
Une communication différente
Ce projet devra aussi permettre de travailler avec les autres clubs auvergnats, puisque des joueurs pourraient ponctuellement intégrer l'effectif de l'ASM.
Enfin, le rugby à 7 bénéficiant d'une image plus jeune et plus "fun", l'ASM espère toucher un nouveau public. Cette volonté se retrouve dans les maillots, qui respectent les couleurs classiques du club mais qui intègrent aussi des pois et des références au street art. Ils ont été conçus par le graffeur clermontois Keymi.
La première compétition aura lieu le 13 août à Perpignan.