Grosse déception en revanche pour Mélina Robert-Michon. La Lyonnaise, vice-championne olympique du lancer du disque, a été éliminée dès les qualifications pour ses sixièmes Jeux olympiques à 42 ans.
Renaud Lavillenie a évité le pire
Le leader des Bleus et double médaillé olympique a failli tout perdre samedi après deux échecs à 5,50 m. Grimaçant à cause d'une blessure à la cheville gauche, bandée samedi, il a réussi à passer cette barre au 3e essai avant de franchir 5,65 m (au 2e essai) et d'assurer sa place en finale à 5,75 m (1er essai).
Renaud Lavillenie était arrivé au Japon diminué par une entorse à la cheville gauche, survenue le 11 juillet à Sotteville-Lès-Rouen, pour son dernier meeting avant les JO, au pire moment.
Mais le champion olympique 2012 et ex-recordman du monde a bien fait de tenter le coup.
Souvent prostré en début de concours, lançant des regards noirs vers son coach Philippe d'Encausse entre deux assouplissements de la cheville, il s'en est sorti et peut toujours rêver à 34 ans de décrocher une troisième médaille olympique consécutive après l'or de Londres en 2012 et l'argent de Rio en 2016.
Ce sera par contre sans son frère Valentin Lavillenie (5,65 m) et son partenaire d'entraînement Ethan Cormont (5,50 m), éliminés.
La déception pour Mélina Robert-Michon
C'est un coup de massue pour la Lyonnaise Mélina Robert-Michon, qui visait la médaille d'or pour ces JO de Tokyo. À 42 ans, la vice-championne olympique 2016 du disque disputait ses sixièmes Jeux. Mais elle n'a pas fait mieux qu'un lancer à 60,88 m, insuffisant pour figurer parmi les douze qualifiées pour la finale de lundi.
Il s'agit d'une très grosse déception pour la Lyonnaise, deuxième des JO de Rio en 2016 et double médaillée mondiale (argent en 2013, bronze en 2017). La détentrice du record de France (66,73 m en 2016) était pourtant arrivée en forme à Tokyo après avoir réussi en juin son meilleur concours depuis près de quatre ans avec un jet à 65,30 m.