Koh-Lanta : le Lyonnais Bastien à l'épreuve de l'orientation

C'est évidemment l'un des défis les plus mythiques de Koh-Lanta : ce mardi 14 juin a lieu l'épreuve d'orientation. Parmi les cinq finalistes, Bastien, originaire de Lyon, va tenter de se qualifier pour rallier l'ultime épreuve des poteaux, avant de potentiellement remporter 100.000 euros.


De près ou de loin, on connait tous l'épreuve de l'orientation de l'émission d'aventure sur TF1 : une carte pour se diriger, un repère à choisir, une balise à trouver, puis un poignard à brandir pour être qualifié. C'est habituellement le défi le plus éprouvant pour les candidats, tant physiquement que mentalement et émotionnellement.

"L'orientation, évidemment, on y pense tous. Je me rappelle un moment stressant, avec beaucoup d'émotions. Il y a une envie de foncer, d'y aller et de tout déchirer, mais en même temps de rester concentré et de ne pas perdre ses moyens. C'est un cocktail difficile à expliquer, difficile à vivre. On était un peu tous désemparé, c'était vraiment étrange", raconte Bastien.

Cette année, sur les cinq candidats, quatre pourront accéder à l'épreuve des poteaux, contre trois habituellement. Il y aura en effet une deuxième course d'orientation pour les deux derniers, qui s'affronteront pour obtenir la quatrième place, "le poteau maudit".


Le cordiste de 32 ans n'a pas caché sa fierté de représenter sa ville natale : "je reçois beaucoup de messages d'abonnés, de fans qui me disent "ah un Lyonnais, trop fort, bravo le Gone, le Croix-Roussien !". Ça fait toujours plaisir d'être supporté par une communauté large et d'autant plus par des Lyonnais. Mais oui, je suis fier de représenter les couleurs de ma région, et que les personnes de ma ville soient d'autant plus fiers que je sois des leurs", avoue Bastien.

Le Lyonnais a en tout cas vécu une aventure aussi inoubliable que difficile. "Quand on est arrivé, il pleuvait, il faisait froid. Le manque de nourriture, on ne peut pas le comprendre sans le vivre. J'ai trouvé ça beaucoup plus dur que je pensais. On est poussé dans nos retranchements. On est faible, me lever était un défi tous les jours, j'avais des vertiges. Je me demandais même comment on a pu faire toutes ses épreuves", a-t-il conclu.