SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

CONFINEMENT : UNE ÉTUDE S'INTÉRESSE À NOTRE SANTÉ MENTALE

Lundi 20 Avril - 15:30

Santé


Bien dormir
Quelles conséquences aura le confinement sur notre santé psychique? Des médecins lyonnais profitent de cet événement inédit dans nos vies pour s'interroger sur le lien entre un rythme biologique perturbé et la possible apparition de troubles psychiques.


Voilà un mois que nos rythmes de vie sont chamboulés, que nous vivons avec des horaires parfois décalés, que nous dormons moins bien et que nos relations sociales, les collègues de bureau, les amis, sont inexistantes.

Des médecins lyonnais, spécialistes de ces questions viennent de lancer une étude sur internet. Ils profitent de cette occasion inédite qu'offre le confinement pour étudier le lien qu'il y a entre rythmes biologiques et santé mentale.

"Pour schématiser, c'est comme si on avait une petite horloge biologique interne qui est déterminée sur un plan génétique et qui a besoin d'être synchronisée et constamment réglée par ce qui se passe à l'extérieur", explique Mylène Lefebvre, médecin psychiatre de l'unité du sommeil du Centre Hospitalier du Vinatier, à l'origine de cette étude.

La lumière extérieure, nos interactions sociales comme le travail, nos repas, nos soirées font parties de ce que le médecin appelle "des synchronisateurs externes" et qui ont donc disparu ou ont été fortement réduits depuis le début du confinement.

"On voudrait voir ce qui se passe au niveau de notre horloge biologique interne lorsqu'on n'a plus ces régulateurs extérieurs", précise Mylène Lefebvre. "Nous avons dans l'idée que ça augmente le risque de dépression, mais ça reste à valider et on compte sur les participants à cette étude pour nous aider à le démontrer".

Prévenir les dépressions


"Nous espérons mettre en évidence l'importance des rythmes sociaux et des rythmes extérieurs pour prévenir les dépressions. L'idée c'est d'édicter règles d'hygiène de sommeil et de resynchronisation et de pouvoir les promouvoir auprès de la population et auprès des médecins", conclut Mylène Lefebvre.

Toute personne adulte peut donc participer à cette étude. Il s'agit d'un questionnaire d'une quinzaine de minutes à remplir en ligne. Les données sont anonymes.

Retrouvez ici le questionnaire.

L'Unité Michel Jouvet du Centre Hospitalier du Vinatier est un laboratoire du sommeil. Intégré au Service Universitaire des Pathologies Psychiatriques Résistantes, il prend en charge les pathologies psychiatriques résistant aux traitements habituels.

Etude sur les rythmes "veille-sommeil" pendant le confinement