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OLIVIER BIANCHI FAVORI À SA PROPRE SUCCESSION À CLERMONT-FERRAND

Vendredi 26 Juin - 05:00

Politique


Le second tour des élections législatives - © facebook mairie clermont-ferrand
Le maire sortant PS, arrivé en tête au premier tour, aura deux adversaires face à lui ce dimanche 28 juin. Sur sa droite, la liste menée par Jean-Pierre Brenas, et sur sa gauche, celle menée par Marianne Maximi.


Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Clermontois ont toujours élu un maire socialiste. Même Valery Giscard d'Estaing n'a pas réussir à conquérir la capitale auvergnate en 1995.

Une alliance de dernière minute


Mais cette fois, "il y a un alignement des planètes" selon Jean-Pierre Brenas. Le candidat LR, qui a réuni 20.74% des suffrages au premier tout, a conclu une alliance de dernière minute avec le candidat de la République En Marche, Éric Faidy. Celui-ci aurait pu se maintenir, avec 15.54% des voix. Mais les deux hommes ont préféré s'allier, quitte à fâcher leurs partis.

Avec un programme regroupant leurs propositions, ils promettent une ville plus protectrice, et une gestion plus rigoureuse. "En tournant le dos à certains chantiers pharaoniques, nous allons pouvoir dégager des marges de manœuvre financière, de façon à répondre à cette attente de protection", explique Jean-Pierre Brenas.


Pas d'accord à gauche


Contrairement à 2014, où Olivier Bianchi et Alain Laffont s'étaient alliés au second tour, il n'y pas eu de fusion des listes en vue du 28 juin. La tête de liste Clermont en commun Marianne Maximi a recueilli 12.31% des suffrages au premier tour, et elle veut faire entendre sa différence avec la majorité sortante.

"Le problème de fond, c'est la question des budgets, souligne Marianne Maximi (La France Insoumise). On soutient quand ça nous semble bon. Et quand il y a des désaccords, comme avec le grand stade ou les abattements fiscaux à Michelin, évidemment, on est contre !"


Quel taux de participation ?


Mais c'est bien le maire sortant Olivier Bianchi qui est arrivé en tête le soir du 15 mars, avec 38.09% des suffrages.

En cette fin de campagne, il a choisi de miser sur l'expérience, et appelle les Clermontois à se déplacer, même s'ils ont d'autres préoccupations plus immédiates.

"La décision qu'ils vont être amenés à prendre le 28 juin, c'est celle de faire le choix de l'homme ou de la femme qui va conduire leur destinée pendant six ans, explique Olivier Bianchi. Et qui sera donc en position de prendre des décisions sur leur vie quotidienne, et d'assumer les crises sanitaires ou sociales".


Reste une inconnue, comme dans de nombreuses villes française : la participation. Lors du premier tour, seuls 32% des électeurs se sont déplacés à Clermont-Ferrand.



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