En réaction aux plus gros
Souffrant comme tous ces confrères de la crise sanitaire, il se dit trop dépendant aux services anglo-saxons pré-cités et n'apprécie guère leur mode de financement. Il dénonce leurs prélèvements onéreux sur chaque commande, à hauteur de 30% hors taxe du prix TTC. Khalis regrette aussi que les impôts de toutes ces grandes entreprises ne finissent pas dans les caisses de l'Etat français.
La fermeture de son restaurant l'a donc poussé à créer Lyon Eats dès l'annonce du second confinement. Un abonnement mensuel entre 39 et 89 euros (selon les services désirés) vient supplanter le système de commissions sur les restaurateurs. Une vingtaine d'entre eux ont déjà rejoint le projet.
Bénéfices pour tout le monde ?
Avec cette innovation, le client est gagnant, car il ne paye pas de frais supplémentaires. Les livreurs sont aussi mieux rémunérés. Khalis travaille actuellement avec les employés de Stuart de la Poste, mais compte bien développer sa propre équipe de livreurs prochainement.