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Puy-de-Dôme : la station de Super-Besse retrouve ses skieurs

Vendredi 10 Décembre - 05:00

Actualité


Un téléski dans une station de la région - © Gaëtan Barralon
Grâce à des chutes de neige abondantes la station de Super-Besse (Puy-de-Dôme) ouvre ce vendredi 10 décembre. Après une saison tronquée par la crise sanitaire, avec des remontées mécaniques à l'arrêt, la station auvergnate espère repartir sur de bonnes bases. Malgré le manque de saisonniers.


"C'est très positif ! On a un début de saison pas connu depuis longtemps". Amélie Leclerc travaille au pôle événementiel de la station, et elle a le sourire. Après un hiver 2020-2021 où les remontées mécaniques étaient restées à l'arrêt, à cause de la crise sanitaire, la station de Super-Besse (Puy-de-Dôme) rouvre ce vendredi 10 décembre. Avec de la neige et du soleil.

Une première journée gratuite


Pour fêter cette réouverture et le retour de skieurs, l'accès au domaine skiable sera gratuit ce vendredi 10 décembre. "Les skieurs devront retirer un forfait en caisse, mais ils n'auront rien à payer. Les remontées mécaniques seront en accès libre toute la journée et pour la nocturne aussi", précise Amélie Leclerc.

Attention, le pass sanitaire est demandé pour accéder aux remontées mécaniques et le port du masque est obligatoire dans les files d'attente et sur les télésièges.

Les pistes de ski de fond et de raquettes sont, elles aussi, accessibles, mais sans avoir à présenter de pass sanitaire.



Des saisonniers qui font toujours défaut


Mais malgré les quantités de neige et les attentes de skieurs, il y a un gros point noir en ce début de saison : le manque de saisonniers. À Super-Besse, il en manque encore une vingtaine sur les 100 qui sont recrutés habituellement.

"Pour travailler en caisse et en remontées mécaniques, on est encore à la recherche de personnel. Au niveau pisteurs aussi", explique Amélie Leclerc.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce déficit : la réforme de l'assurance chômage, qui pousse les salariés à rechercher des contrats plus longs, en est une. Certains ont aussi décidé de se réorienter après le premier confinement, quand d'autres se disent lassés de ces contrats où il faut travailler dans le froid, pendant les week-ends et à des horaires pas toujours faciles.

Toutes les stations françaises sont concernées par ce manque de saisonniers, qui obligent les salariés en place à en faire plus, pour pouvoir ouvrir les stations dans de bonnes conditions.



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