Sous la menace d'une expulsion depuis le 3 juin dernier, les gérants de la pizzeria pensaient être à l'abri à partir du samedi 3 août, date limite deux mois après le lancement de la procédure d'expulsion. La présence des forces de l'ordre rue de l'Arbre sec lundi matin leur a donné tort.
"Du jour au lendemain, c'était fini"
Charles Carlino, qui se retrouve "sans travail du jour au lendemain", revient sur cette matinée : "La police m'a bloqué l'accès au restaurant, il y avait au moins une quinzaine de déménageurs. Du jour au lendemain c'était fini, ils ont tout cassé. J'avais l'impression d'être un terroriste qu'ils venaient chercher, on était dehors comme des moins que rien".
Pour Nathalie Carlino, cette expulsion n'est pas logique mais "sur place, l'huissier m'a dit qu'ils avaient le droit". Néanmoins, la gérante assure être soutenue par certains élus locaux, comme la maire du 1er arrondissement de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert.
En attendant le retour de vacances de leur avocat pour continuer la procédure, "nos salariés sont au chômage", précise Nathalie Carlino. Selon elle, toutes leurs affaires ont été transportées dans des garde-meubles à Vénissieux. "Il faut les payer ou sinon, cela sera vendu aux enchères".
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