Un groupe d'amis est arrivé, lundi 10 octobre, avec 7 heures de retard à Paris après avoir pris leur TGV à la gare de Lyon-Part-Dieu. Après avoir passé le week-end chez des amis, Luanne, sa sœur Maeva et son copain Thomas, se rendent donc à la gare pour prendre un TGV de la compagnie Trenitalia.
Prévu dimanche soir, à 20h30, ils apprennent que leur train aura 1h45 de retard. Plus la soirée passe, plus le retard s'allonge, jusqu'à un mail leur indiquant que leur TGV sera à quai à 00h15. La raison serait une panne de train sur la ligne Turin-Modane.
"Cela m'énervait un peu de savoir qu'on aurait 4 heures de retard, mais je relativisais. Je me suis dit qu'on rentrerait vers 3 heures du matin et que quelqu'un viendrait nous chercher", raconte Maeva, âgée de 25 ans.
"Il y avait une ambiance de fin du monde dans le wagon"
Mais une fois montés dans le train, leur calvaire ne s'arrête pas là. D'autres personnes sont assises à leurs places et après dix minutes de négociation, ils parviennent enfin à les récupérer. Le voyage peut enfin commencer ! Sauf que le TGV va mettre plus de 5 heures à rejoindre la capitale.
"Lorsqu'on s'installe, on entend un message qui nous dit qu'il y a des travaux sur les voies rapides et que notre train doit emprunter les voies classiques. Et qu'à cause de ça, on va arriver à 5h30 du matin, se souvient Maeva. Il y avait une ambiance de fin du monde dans le wagon."
Pour se restaurer, les passagers se voient distribuer de l'eau et des graines. "On n'a pas trop réussi à trouver le sommeil, car les lumières sont restées allumées à l'intérieur du TGV. C'était embêtant. Et je ne vous parle pas des gens qui ronflaient...", confie en souriant Thomas, âgé de 24 ans.
Si Luanne, étudiante en informatique, a "la chance" de commencer les cours l'après-midi, Maeva et Thomas ont à peine le temps de souffler puisqu'ils doivent aller travailler. "Je n'ai pas eu le temps de rentrer chez moi. Je suis passé à la salle de sport pour prendre une douche et je suis parti travailler", soupire Thomas.
Après ce périple, ces derniers comptent bien demander un remboursement.