Pour ce premier jour de rentrée, le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer se déplaceront le matin dans une école primaire à Clichy (Hauts-de-Seine).
En revanche, contrairement aux deux années précédentes, le président Emmanuel Macron ira dans un établissement non pas lundi mais "dans les prochaines semaines", a indiqué dimanche M. Blanquer.
Les 871.000 enseignants ont, eux, découvert leurs salles de classe et pris connaissance de leur emploi du temps (pour le secondaire) dès vendredi, puisqu'ils commencent leur année un jour avant les élèves.
Abaissement à trois ans de l'âge de l'instruction obligatoire, poursuite de la baisse des effectifs de classes dans les quartiers défavorisés ou encore réforme du baccalauréat marquent cette rentrée.
"On ne sait pas trop à quoi s'attendre"
Le nouveau bac, qui prendra en compte le contrôle continu, ne verra le jour qu'en juin 2021. Mais il se prépare en amont et des changements interviendront dès cette année pour les élèves de première, qui seront les premiers à passer l'examen sous sa nouvelle forme.
Les séries S, ES et L sont supprimées et remplacées par des enseignements de spécialités, qui demandent des aménagements spécifiques.
Cette réforme a cristallisé les tensions au moment du bac avec une grève de certains correcteurs. Plusieurs organisations syndicales ont d'ores et déjà annoncé en juillet le dépôt de préavis de grève sur l'ensemble du mois de septembre pour d'éventuelles actions.
"Il n'y a pas une ambiance délétère en cette rentrée, au contraire", a assuré Jean-Michel Blanquer dimanche. "Les jeunes concernés vont avoir une rentrée magnifique grâce à ces réformes", et "la très grande majorités des écoles, collèges et lycées de France -la très grande c'est 95%- n'auront aucun problème" lundi, a-t-il ajouté.
Le ministre avait ouvert mardi la porte à des aménagements de la réforme du lycée lors de sa conférence de presse de rentrée.
Avec AFP