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INCIDENTS ASSE/AUXERRE : LES ULTRAS INTERPELLÉS SERONT JUGÉS EN NOVEMBRE

Mercredi 21 Septembre - 07:30

Faits divers


Les supporters stéphanois envahissent la pelouse de Geoffroy-Guichard après le barrage ASSE-Auxerre - © Gaëtan Barralon
Ce mardi 20 septembre, le parquet de Saint-Étienne a donné la date du procès des ultras stéphanois interpellés.


Vingt-quatre supporters ultras de Saint-Etienne vont répondre de leurs actes devant la justice après les violences survenues fin mai à l'issue du match de barrage L1/L2 entre l'ASSE et Auxerre, a indiqué le parquet ce mardi au cours d'un point de presse.

Parmi eux, 11 seront jugés en correctionnelle le 16 novembre prochain pour les violences commises à l'intérieur et à l'extérieur du stade, selon la même source.

Des peines de prison encourues

Il s'agit de membres des "Magic fans" et des "Green Angels", les deux groupes de supporters ultras du club, selon Me Laurent Verilhac, qui représente cinq des prévenus.

Décrits par les enquêteurs comme "extrêmement aguerris", et pour certains déjà condamnés, ces ultras encourent une peine maximale de trois ans de prison et 5 ans d'interdiction d'enceinte sportive pour "jet de projectiles, entrées illégales sur une aire de jeu, utilisation de mobiliers urbains comme projectile, violences avec armes sans ITT".

Ceux qui seront jugés le 16 novembre ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade, interdiction de participer à un rassemblement et obligation de pointer au commissariat de police pendant les matchs de l'ASSE.

Certains jugés en janvier


Cinq autres supporters, sans antécédents judiciaires, seront par ailleurs jugés en correctionnelle le 18 janvier 2023 pour avoir introduit des fumigènes dans l'enceinte du stade, selon le parquet.

Cinq de leurs camarades, également accusés d'avoir introduit des fumigènes, vont être convoqués en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) ,une procédure qui peut déboucher sur une sanction, mais sans audience correctionnelle.

Trois autres, dont un mineur de 17 ans, feront l'objet d'une alternative pénale. Trois ont été relâchés à l'issue de leur garde à vue.

L'opération "Ultras 42"


Identifiés grâce aux vidéos des caméras de surveillance déployées au stade Geoffroy-Guichard, tous avaient été interpellés lundi matin lors d'une opération baptisée "Ultras 42" mobilisant une centaine de policiers.

"Très clairement, nous voulions dire que la saison, nous voulions la remettre sous notre contrôle" avant le match du 1er octobre, a expliqué le procureur adjoint. Ce match contre Grenoble qui verra le retour du public dans le Chaudron "sera préparé sous ces auspices rigoureux", a-t-il prévenu.

Selon le procureur adjoint, l'enquête se poursuit "avec du travail d'empreinte, du travail génétique" et "il y aura peut-être d'autres interpellations lorsque les logiciels auront tourné".