L'opération baptisée "Ultras 42" a démarré à six heures, mobilisant une centaine de fonctionnaires de police, a précisé une source proche de l'enquête.
Grâce aux caméras de surveillance
Les supporters interpellés sont suspectés d'avoir participé à des violences survenues le dimanche 29 mai, à l'intérieur du stade Geoffroy-Guichard après le coup de sifflet final et la défaite des Verts face à Auxerre (1-1, 4 t.a.b. à 5), synonyme de relégation en Ligue 2.
La Direction départementale de la sécurité publique de la Loire avait indiqué ces derniers mois que quatre policiers travaillaient à plein temps sur cette affaire, notamment en exploitant les images des 250 caméras de l'intérieur du stade, ainsi que celles de la ville de Saint-Étienne, aux abords de l'enceinte.
Dans les secondes qui ont suivi la séance de tirs au but, des centaines d'ultras avaient envahi la pelouse, manifestant leur colère en lançant des fumigènes et des mortiers d'artifice vers la tribune officielle, parfois à tir tendu.
Deux heures de chaos
Ces violences impliquant 150 à 200 hommes, souvent dissimulés sous des capuches, foulards et écharpes, avait duré près de deux heures et provoqué des dégâts importants.
À la suite de ces incidents, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé à l'ASSE six points de retrait en championnat de Ligue 2, dont trois fermes, et six matches à huis clos, dont deux avec sursis.