Tous les véhicules sont sous vidéosurveillance
"Harceleurs, agresseurs n'ont pas leur place sur nos lignes de bus et tramway". C'est le message de la campagne, qui sera déclinée sur des flyers, distribués dans les véhicules et via de l'affichage sur les bus.
La T2C n'a pas vocation à remplacer la police ou les associations d'aide aux victimes, mais elle veut faire passer un message clair. "Vous n'êtes pas seule, on sait que ça arrive et on essaye comme on peut de vous donner des outils", explique Nadjma Adoum, élue CSE et l'une des salariées à l'origine de la campagne.
L'association Femmes solidaires est partenaire de cette campagne. "On voit bien dans le tramway ou dans les bus que parfois, en tant que passager, on ne dit rien parce qu'on a peur de s'en prendre plein la tête. Donc ça va rassurer les Clermontoises et les Clermontois de savoir que si on est agressé, on peut être aidé", souligne Danielle Malochet, la présidente de l'association dans le Puy-de-Dôme.
En cas de harcèlement, les victimes peuvent parler fort pour interpeller les autres passagers, se signaler auprès du chauffeur ou du personnel de terrain.
Il est aussi possible d'appeler le 17 ou le 112 et d'envoyer un SMS au 114 pour donner l'alerte.
En cas de dépôt de plainte, les images de vidéosurveillance peuvent être utilisées. Elles sont conservées pendant 30 jours.