Une accumulation de faits qui poussent les chauffeurs à bout
Ce jeudi 24 mars, une motion condamnant les violences et les menaces a été adoptée par le conseil syndical du SMTC, le syndicat mixte des transports en commun et la T2C. Les élus veulent ainsi apporter leur soutien aux salariés de la T2C.
"Cela va de l'insulte à la fraude, en passant par des crachats et parfois cela va jusqu'à des agressions, y compris à l'arme blanche. Évidemment, les agressions les plus dures sont les plus exceptionnelles, mais quand vous subissez toute la journée des insultes et la mauvaise humeur des automobilistes et des autres usagers de l'espace public, le travail devient vraiment compliqué", explique Cyril Cineux, le vice-président de la T2C.
Des conventions ont été signées avec la police nationale et la police municipale de Clermont-Ferrand et les policiers peuvent intervenir lors d'opérations de contrôle. Des médiateurs sont aussi présents dans les bus et les tramways aux heures de pointe et tous les véhicules sont équipés de caméras.
Mais pour les élus, les usagers doivent aussi se réveiller et ne pas accepter que la violence de la société se répercute dans les bus et les tramways. Ils rappellent que tous les quartiers sont concernés par ces incivilités, à n'importe quel moment de la journée.
En 2021, 578 faits ont été signalés. C'est 10 % de plus qu'en 2019.