"On est à bout"
"C'est un véritable enfer, on a peur que cela recommence", confie Sarah Bodhuin, habitante du quartier et co-fondatrice du mouvement "Presqu'île en colère" qui rassemble près de 3 000 membres sur Facebook. "Il m'est arrivé de me coucher à 4 heures du matin à cause du bruit et de me lever à 6 heures et demi pour aller travailler", poursuit la jeune femme avec colère.
Week-end après week-end, la situation se répète. Comme Sarah, de nombreux riverains en appelle aux élus avec l'impression d'être délaissés. Les témoignages se multiplient sur la page Facebook de "Presqu'île en colère". Une action en justice est également prévue pour faire accélérer le mouvement. Du côté de la mairie de Lyon, on assure que le dossier est en haut de la pile.
Mise en place de la vidéo-verbalisation
"Ce qui s'est passé est intolérable", commente Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la sécurité à la mairie de Lyon. "Deux mesures vont être appliquées, à commencer par la vidéo-verbalisation qui permettra aux policiers municipaux payés en heures supplémentaires de se servir des images pour délivrer des contraventions", poursuit l'adjoint.
Deuxième mesure qui n'est pas prévue pour tout de suite : l'installation de bornes pour fermer le quartier à la circulation de 23 heures à 4 heures du matin. Les négociations sont en cours avec la Métropole.
