Parmi elles : un couvre-feu, instauré de 21 heures à 6 heures du matin dans les huit villes situées dans les zones d'alerte maximale, comme Lyon et Saint-Étienne, ainsi que sur la région Île-de-France. Le taux d'incidence dans la métropole stéphanoise était de 500 cas pour 100 000 habitants ce mercredi après-midi.
La mesure prendra effet dès ce samedi 17 octobre pour une durée de quatre semaines. "Il faut réduire les contacts privés, ce sont eux les plus dangereux", a déclaré le Président de la République. "Le couvre-feu est une mesure pertinente, on l'a vu en Guyane, ça a permis de ralentir les choses".
Emmanuel Macron a également annoncé une "concertation locale" dès ce vendredi 16 octobre, avec "tous les métiers concernés" par ce couvre-feu. "On va mettre en place des dispositifs de soutien aux entreprises supplémentaires dans les métropoles où le couvre feu est installé" a-t-il déclaré.
On sait déjà que les sportifs professionnels bénéficieront d'une dérogation. Mais les matchs se joueront à huis-clos à partir de 21 heures.
Les mouvements limités aux "bonnes raisons"
"On n'ira plus au restaurant, on n'ira plus chez des amis, on n'ira plus faire la fête il y aura des contrôles et des amendes" a martelé le chef de l'État. Une amende de 135€ comme pour le non-port de masque et en cas de récidive elle montera à 1 500€. "Les mouvements seront strictement limités aux "bonnes raisons", pour toutes celles et ceux qui rentrent du travail à 21h ou qui travaillent de nuit, il y aura des autorisations. On va définir les cas de bon sens" a-t-il ajouté.
Le Président de la République a annoncé ce mercredi soir une réduction du nombre de personnes pouvant se réunir dans la sphère privée à six. "La règle des six", l'a-t-il appelé : pas plus de six à table au restaurant, à la maison, entre amis ou dans la rue. "On va devoir faire un peu d'efforts et se voir moins nombreux en même temps".
Il a également annoncé la mise en place d'une aide exceptionnelle de 150€ plus 100€ par enfant pour les bénéficiaires du RSA et des APL pour les six prochaines semaines .
Les déplacements entre régions pas limités
"Nous avons appris de la première vague", a affirmé Emmanuel Macron. Cette dernière a fait 30 000 victimes. Depuis, 2 000 personnes supplémentaires sont morts de la Covid-19. "Nous sommes dans cette 2e vague. Ça remonte partout en Europe" a ajouté le Président de la République. Il parle de 20 000 cas par jour en France, à l'heure actuelle.
Les déplacements d'une région à l'autre ne seront pas limités. "Mais on va demander aux gens de respecter des règles de citoyenneté pendant les semaines et les mois qui viennent" a affirmé Emmanuel Macron. Les Français pourront donc partir en vacances, en n'oubliant pas de pratiquer les gestes barrières.
Sur la question du télétravail, le Président de la République a dit qu'il fallait l'établir avec bon sens. "Deux ou trois jours de télétravail par semaine", a-t-il suggéré, parlant d'un "ré-isolement".
"On se remobilise partout dans le pays pour essayer de gagner cette bataille", a martelé Emmanuel Macron.
Une application "Tous anti-Covid"
Après l'échec de StopCovid, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'une nouvelle application : Tous anti-Covid. Elle se lancera le 22 octobre.
"On sortira plus fort car on sera plus unis. Nous avons besoin les uns des autres, on s'en sortira ensemble" a conclu le Président de la République.
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