Les joueurs, membres du staff et l'entraîneur de l'AS Saint-Priest s'étaient rassemblés pour suivre en direct le tirage des 16e de finale de la Coupe de France à 19 h 50. Le suspens a été total et est allé jusqu'au bout de l'événement.
C'est aux alentours de 20 heures que le nom de l'adversaire a été connu : le SO Romorantin (N2), club qui évolue dans l'échelon supérieur de quatrième division.
Si dans un premier temps, la frustration d'être passé à côté d'une grosse équipe s'est fait ressentir (Nice et Bordeaux restaient aussi parmi les dernières équipes tirées au sort), ce tirage face au club de Loir-et-Cher est vu comme une belle opportunité. Celle de poursuivre un peu plus l'aventure en Coupe de France.
"C'est abordable, on va tout donner"
D'autant plus que la rencontre se jouera à domicile pour Saint-Priest qui recevra le Sologne Olympique Romorantin au stade Jacques Joly le week-end du 20 et 21 janvier. Un atout supplémentaire pour Michael Napoletano, entraîneur du club de N3.
"Le tirage nous est favorable pour nous. On a la chance d'aller en 8e de finale, on va tout donner. C'est abordable. On est capable de battre une équipe de N2 et en plus chez nous. On va faire une belle fête à la maison pour les supporters et la ville."
Une opinion que partage le milieu de terrain de l'AS Saint-Priest Romain Antunes au nom de toute l'équipe.
"Tout le monde voulait une grosse équipe. Même si on est déçu, on peut relativiser en se disant que l'adversaire est à notre portée. Il ne faudra pas se planter et passer les 16e pour atteindre les 8e de finale. Se faire sortir par une N2 serait triste pour le club. On est content de recevoir. Ce sera une belle fête du foot à la maison."
L'autre club du Rhône toujours en lice, l'Olympique Lyonnais, se rendra quant à elle en Dordogne pour affronter Bergerac qui évolue également en N2.