Le pilier, qui a représenté la France à 16 reprises, a été condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme devant le centre commercial où elle travaille. Les détails de sa peine seront discutés lors d'une audience ultérieure.
Mais en ce qui concerne sa venue à l'ASM, Haouas vient de remporter une bataille judiciaire. Les prud'hommes ont en tout cas estimé, à ce stade, qu'il n'y avait pas lieu de suspendre son contrat.
Un partout, balle au centre
Autre décision : le conseil a rejeté la demande formulée par Mohamed Haouas "au titre de la rupture anticipée du contrat de travail par voie de presse en date du 30 mai 2023". Après la condamnation du joueur, l'ASM avait en effet annoncé dans un communiqué que celui-ci ne pourrait "pas porter, sur le terrain, les couleurs" du club, sans toutefois évoquer de "rupture anticipée".
Ainsi, le conseil déboute l'international français de sa demande de versement de 390.000 euros au titre de la provision à valoir sur cette rupture anticipée, ainsi que celle de 50.000 euros au titre du préjudice moral.
L'ASM est condamnée à lui verser 800 euros pour ses frais de justice et devra prendre en charge les frais de procédure.
Une audience sur le fond en septembre
Maintenant, le tribunal a renvoyé les deux parties à une autre audience qui aura lieu en septembre pour régler le reste du litige.
Les avocats de Mohamed Haouas et du club n'ont pas pu être contactés pour commenter cette décision.
Le club avait dit au tribunal qu'il avait été trompé par le joueur et son ancien club de Montpellier. L'avocat du joueur a déclaré que c'était une situation ridicule et qu'on ne devrait pas l'empêcher de jouer au rugby afin de subvenir aux besoins de sa famille.
Privé de la Coupe du monde 2023 après sa condamnation, Mohamed Haouas a un avenir toujours incertain. S'écrira-t-il à Clermont-Ferrand ? Le bras de fer n'est pas terminé.