Moins de pression pour son deuxième match ?
Suffisant pour que certains s'interrogent sur ses capacités à franchir la marche qui sépare le championnat ou la coupe d'Europe du niveau international. Mais à Clermont-Ferrand, ses coéquipiers sont persuadés qu'il va réagir.
"Il ne faut pas oublier que c'était son premier match en Coupe du Monde, tempère Rémy Grosso. L'équipe de France a toujours énormément de pression, et peut-être que lui en avait encore un peu plus".
L'ailier clermontois rappelle aussi que depuis deux ans, Alivereti Raka est sous le feu des projecteurs, et au centre d'un débat sur la naturalisation et la sélection de joueurs d'origine étrangère. "C'est quelqu'un de discret, je pense qu'il aurait préféré arriver un peu plus sur la pointe des pieds. Là on avait l'impression qu'il allait sauver la patrie à lui tout seul".
Trois coéquipiers pour le soutenir sur le terrain
Ce dimanche 6 octobre, Alivereti Raka se voit offrir une seconde chance face aux Tonga. Sur le terrain il pourra compter sur ses coéquipiers clermontois, Rabah Slimani, Sébastien Vahaamahina et Damian Penaud. Camille Lopez sera lui sur le banc.
Il pourra aussi compter sur le soutien à distance de ses coéquipiers restés en Auvergne, et satisfaits après leur victoire face à Montpellier.
France - Tonga, coup d'envoi à 9h45 ce dimanche 6 octobre. Une victoire enverrait les Bleus en quart de finale.