Depuis six mois, les négociations se sont multipliées, entre le comité d'organisation (Cojo), les collectivités locales, le Comité international olympique (CIO) et les fédérations internationales.
Au final, environ 300 millions d'euros d'économies présentées jeudi. Au menu des bonnes nouvelles, explique le Cojo, des recettes supplémentaires émanant du CIO (71 millions d'euros), qui contribuent à faire passer l'enveloppe globale (sponsors, billetterie, et contribution CIO) de 3,8 à 3,9 milliards d'euros.
La remaniement de la carte de sites a permis d'économiser une centaine de millions d'euros.
Le plus gros des changements était déjà connu, avec la suppression de deux sites temporaires, pour la natation et le volley, qui quittent la Seine-Saint-Denis pour atterrir à La Défense Arena et au Parc des expositions de la Porte de Versailles.
Les élus de ce département pauvre qui avaient mis la pression en septembre, sont satisfaits des contreparties reçues, l'arrivée de l'escalade au Bourget et du rugby au Stade de France notamment.
Seule nouveauté jeudi: la "collectivité hôte" de Toulouse est écartée des tournois de football.
Sept villes sont définitivement retenues: Marseille, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, Nice, Paris (Parc des Princes), Nantes. Lille, prévue aussi initialement pour le foot, accueille désormais le handball.
Cette liste sera soumise à la Fifa en mars prochain.
Budget sécurité en hausse
Parmi les lignes budgétaires en hausse: 100 millions en plus pour la sécurité, qui passe à 300 millions d'euros, 10 millions supplémentaires pour la cybersécurité qui passe à 17 millions d'euros.
La hausse des dépenses est aussi liée aux quatre nouveaux sports adoubés mi-décembre par le CIO (surf, skate, escalade et breaking), pour cette édition des JO qui sera pour la première fois paritaire.
Paris-2024 a précisé jeudi le découpage de ses plus gros postes de dépenses: sites et infrastructures 840 millions d'euros, services (hébergement, logistique, sécurité....) 710 millions, ressources humaines 550 millions, développement commercial et marketing 326 millions, marque événements et cérémonies 225 millions.
Interrogé sur la cérémonie d'ouverture, et les cérémonies en général, mises à l'étude en 2021, Tony Estanguet, le président du comité a répondu: "Pour le moment, c'est au Stade de France, pas de changement".
Tout en ajoutant: "Il est vraiment trop tôt pour répondre (...) on va regarder différentes options (...), tout est envisageable", au risque d'inquiéter à nouveau les élus de Seine-Saint-Denis qui tiennent mordicus à la cérémonie d'ouverture au Stade de France.