Débuter la compétition avec Épinal et la terminer avec Saint-Étienne, c'est un peu fou non ?
(Rire) Je ne sais pas encore si je vais jouer. C'est vrai que c'est atypique et c'est presque quelque chose d'anormal mais en même temps c'est une belle histoire. Et c'est cool pour moi .
"L'écart de niveau n'est pas insurmontable"
Cette coupe a été un déclencheur pour vous...
C'est clair. La Coupe de France m'a permis de rebondir. Quand je débute la saison avec Épinal, je ne m'attends pas à faire un grand saut et à rejoindre Saint-Étienne moins d'un an plus tard. Mais au fur et à mesure de l'année et des performances en Coupe de France, les sollicitations sont arrivées. Mais je n'ai jamais joué les matchs pour me montrer mais pour passer le plus de tours possible avec mon club. Tant mieux si ça m'a permis de briller.
Le grand écart ne vous parait pas vertigineux ?
La Coupe de France prouve qu'il existe un écart de niveau entre la Ligue 1 et les niveaux inférieurs, mais qu'il n'est pas insurmontable. Après, il faut aussi réussir à s'imposer, ça s'est encore autre chose. Je vais essayer de prendre ma chance.
Contre Paris ce soir, vous serez encore dans la peau du petit poucet ?
(Rire) Ce sont deux clubs de Ligue 1. Et ça reste un seul match. Ce genre de duels déséquilibrés, j'en ai joué. Par exemple Épinal / Lille, sur le papier, on avait perdu d'avance. Et sur le terrain on a gagné (J-P Krasso avait marqué un doublé, victoire 2/1). Et on va se donner à fond contre Paris et s'il y a une possibilité de gagner, on ne va pas se gêner.
"Il va falloir sortir un énorme match"
Vous ne pourrez pas compter sur les supporters, ça fait quoi de jouer devant un stade vide ?
C'est vraiment pas super car la Coupe de France, c'est une compétition qui rassemble. Et si on regarde leur demi-finale, la communion avec les supporters suite au succès contre Rennes, ça fait quelque chose de voir ça. Après, les joueurs vont se donner à fond, mais ça change la donne et ça gâche un peu la fête. Mais il y a des mesures sanitaires, la santé avant tout (sourire).
L'adversaire, Paris, est impressionnant, il n'y a pas de risque d'être spectateur de ce match ?
Non. Pour moi, ça va être bizarre, car je les voyais à la télévision et je me disais, "ils sont vraiment super forts". Mais sur ce match, je ne serais pas un spectateur si je joue. Même si ça fait quelque chose de jouer contre ces joueurs là. Il va falloir sortir un énorme match, mais on va essayer d'aller chercher la victoire, que ce soit 1/0, aux tirs au but, à l'arraché, on va tout tenter (sourire).
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