Elle a en effet devancé la Néerlandaise, victorieuse à Rio en 2016, avec un score de 13,900 points, contre 13,866 à Sanne Wevers, en l'absence aussi d'une autre rivale de taille, la Roumaine Larisa Iordache qui a déclaré forfait après une infection rénale survenue à l'issue des qualifications.
À 21 ans, Mélanie De Jesus De Santos, membre du Pôle France de Saint-Étienne, compte désormais à son palmarès quatre titres européens (sol en 2018, concours général et sol 2019) et continue d'afficher ses ambitions. Et pourtant, la compétition avait mal démarré pour elle, car elle n'avait pas réussi à se qualifier aux barres asymétriques, terminant 26e, alors qu'elle y rodait un nouveau mouvement.
"Être l'une des meilleures" aux JO de Tokyo
Elle avait décidé de ne pas faire le concours général. L'idée ? Faire monter les difficultés et par conséquent faire grimper ses notes à tous les agrès pour que le total aille encore plus haut au concours général, dans trois mois dans l'Ariake Gymnastics à Tokyo.
Elle a ainsi inauguré une nouvelle sortie à la poutre (double salto arrière vrillé, dit "black full") partant avec un niveau de difficultés supérieur à ses concurrentes.
"Je suis contente d'avoir réussi ma poutre et d'avoir rentré une nouveauté", a-t-elle expliqué dimanche, qualifiant de "pas grave" sa contre-performance aux barres asymétriques.
Au total, c'est "positif", a-t-elle jugé. "Mes ambitions sont encore plus fortes qu'avant et j'ai encore envie d'augmenter mon programme encore plus et d'être l'une des meilleures" aux JO de Tokyo, a-t-elle lâché.