L'actuel demi-de-mêlée de l'ASM avait disputé cette finale au poste de demi d'ouverture. Surtout, il avait été visé par l'agressivité des Néo-Zélandais et, touché, avait du quitter le terrain dès la 23e minute. Dix ans après, le Clermontois se rappelle que les Bleus étaient "tout près de ramener quelque chose. Et autant sur l'ensemble de la compétition, on ne méritait pas de gagner la Coupe du Monde, autant cette finale, on méritait de la gagner".
Au-delà de l'aspect purement sportif, Morgan Parra se remémore ces longues semaines passées au bout du monde. "Ce que je retiens, c'est surtout l'aventure humaine, la plus enrichissante de toute ma vie, vécue très loin de chez nous, qui m'a fait grandir en tant qu'homme et en tant que rugbyman", explique-t-il.
Dix ans après cette finale, Morgan Parra fait partie des rares joueurs encore en activité (comme François Trinh-Duc, Maxime Médard, Fulgence Ouedraogo et Jean-Marc Doussain). Il participera d'ailleurs au match ASM - Pau, ce samedi à 15 heures au stade Michelin.