Entre 10.000 et 15.000 spectateurs attendus
Une fois le choix du Chaudron définitivement acté, le club s'est fixé un 2e défi, pas encore atteint aujourd'hui : franchir la barre des 15.000 spectateurs. Environ 10.000 tickets ont été écoulés jusqu'à présent. Enfin, le 3e objectif est un peu plus fou : créer l'exploit et se qualifier pour les 16e de finale.
« C'est un match où on a rien à perdre. On est outsider. Mais il faut être ambitieux. Ok, en face il y a des champions du monde (ndlr, Mandanda, Rami, Thauvin), ils ont fait la finale de l'Europa League. Mais au final, ils ont 2 jambes, 2 bras, ils sont comme nous », insiste Rémi Amieux, défenseur de 32 ans.
Gérer l'émotion du Chaudron
Andrézieux devra donc rivaliser avec un « top club » français… mais aussi gérer la pression du Chaudron. « Dans l'équipe, on est 4 / 5 à avoir été formés à l'ASSE. Donc jouer à Geoffroy-Guichard, c'est très particulier », souligne Hugo Di Piazza, 21 ans. Les joueurs savent ce qui les attend. Certains ont ressassé l'avant-match dans leur tête. En pensant aux moindres petits détails. Comme le passage sous le fameux tunnel avec l'inscription « Ici c'est le Chaudron » avant de pénétrer sur la pelouse : « On y pense, c'est humain, et c'est certainement ça le plus difficile, il va falloir gérer nos émotions » indique Hugo Di Piazza.
« On prépare Marseille comme on prépare les Herbiers ou le Puy Foot »
C'est là que le travail de l'entraineur Jean-Noël Cabezas est important. Rappeler qu'il y a un match de foot à disputer… et pourquoi pas à remporter. « On a préparé Marseille comme n'importe quel autre match de National 2 », souligne l'entraîneur. « Même si parfois, il a fallu freiner l'ardeur de quelques joueurs à l'entrainement », sourit le coach.
Jean-Noël Cabezas pourra compter sur ses joueurs les plus âgés, comme son capitaine Romain Barge, 30 ans, à l'ASF depuis 2008, « l'excitation est la même pour tous, mais avec l'âge, on arrive mieux à gérer la pression. Il faut faire comprendre que ce sera une belle fête que si on ne passe pas à travers de ce match ».
Trois divisions séparent Andrézieux (National 2, l'équivalent de la 4e division) et Marseille (Ligue 1, 1ère division). Mais chaque année, lors des 32e de finale de la Coupe de France, quelques exploits ont lieu. Andrézieux espère écrire la plus belle page de son histoire ce dimanche.