Première dauphine de Miss Volcans d'Auvergne, elle faisait partie des 14 sélectionnées pour l'élection régionale de Miss Auvergne dans le but de participer à Miss France.
"On m'a dit que j'étais beaucoup trop ronde"
Elle raconte à France 3 qu'une candidate "a été éliminée parce qu'elle mesurait moins d'1,70 m. J'ai passé toute la journée là-bas. J'ai reçu un mail disant que j'étais recalée. (...) C'est clairement de la grossophobie. Tout ça parce que je fais une taille 42 ! C'est dégueulasse."
La grande blonde aux yeux bleus s'insurge : "Ce n'est pas marqué dans le contrat. Seule la taille est rédhibitoire", la limite étant fixée à 1,70 m.
"Oui, j'ai des formes et je les revendique"
Sur les candidates qui ont participé à la journée de sélection, elle est la seule a avoir été recalée, sans justifications. Amandine est convaincue que cette élimination est due à son poids : "C'est mon poids et ma silhouette qui ont posé problème ! Oui, j'ai des formes et je les revendique. En France, les femmes ne font pas toutes du 36-38. C'est moi qui suis dans la norme, avec ma taille 42. Je mesure presque 1,80 mètre je ne vais pas porter une taille 34 !"
Le Comité Miss France a réagi disant que son règlement prévoyait que des candidates pouvaient être éliminées sans explications. Amandine, elle est convaincue que c'est son poids qui a posé problème mais que personne ne l'avouera : "ce serait discriminant et donc illégal ! (...) Quand est-ce que ces critères d'un autre temps vont évoluer ?"
Un hommage à son père
Le 18 octobre, 12 candidates défileront en quête de la précieuse écharpe, sauf Amandine qui était particulièrement attachée à ce concours. "Mon papa est décédé, c'était son vœu de me voir élue Miss Auvergne et prétendante à Miss France, dit la jeune femme. Cette sélection en vue de l'élection, c'était donc pour lui surtout que je le faisais : en sa mémoire ! C'est d'autant plus dur à accepter et de voir cette opportunité s'envoler".