Vers la construction d'un barrage avec une "meilleure insertion paysagère" ?
Parmi les objectifs du nouveau plan, on note à la fois : "l'amélioration de la connaissance des risques et de la prévention des crues", "le renforcement des systèmes d'alerte" mais aussi, le fait de "développer et gérer des ouvrages de protection hydrauliques."
Comment ? D'abord en améliorant la perméabilité des sols en ville comme à la campagne.
"Dans cette même logique, la réalisation d'ouvrages écrêteurs de crues sur les sites de la Roussille et d'Alaï fera partie des hypothèses de travail abordées", indique le SAGYRC, qui précise toutefois que "le projet historique est abandonné."
Les élus avancent plutôt la possibilité de construire "un ouvrage optimisé sur le plan hydraulique, permettant une meilleure insertion paysagère." Tout en promettant de poursuivre les échanges avec les élus locaux, les riverains dans la foulée de la dernière concertation.
Sur le site d'Alaï (Tassin La Demi-Lune), "un ouvrage s'inspirant du projet historique reste une hypothèse de travail réaliste", apprend-on également.
Pas sûr que les partisans d'un écrêteur de crue soient pleinement rassurés de voir que le projet de construction d'un barrage repart finalement plus ou moins à zéro... Mais d'un autre côté, les opposants au barrage ne semblent pas totalement convaincus et regrettent de voir l'hypothèse initiale maintenue. Le président du SAGYRC Jean -Charles Kohlhass a parlé d'un "nouveau cap" et a déclaré vouloir aller vite, tout en avançant de manière concertée.