Certains passagers ont même aperçu des flammes autour du moteur ou de l'aile.
Des témoins à bord ont décrit un bruit sourd, des secousses et l'impression que l'avion “a piqué du nez”. « On a d'abord entendu un bruit léger, puis comme une valise qui tombe. Tout l'avion s'est mis à trembler, très fort », a raconté une passagère à ICI RCFM, une fois arrivée en Corse.
Parmi eux, Jérôme a également déclaré : « Il y a eu un réacteur qui a pris feu. J'ai vu de grands flashs jaunes… l'avion a chuté… on a compris qu'on faisait un atterrissage d'urgence ».
Un incident d'origine technique selon Air France
Le commandant de bord a engagé la procédure d'urgence et fait atterrir l'A320 à Lyon-Saint-Exupéry à 18 h 25. À l'atterrissage, les pompiers étaient présents, mais aucun incendie n'a été confirmé. Il n'y a eu ni blessés ni dommages corporels à bord.
Une fois au sol, le pilote a expliqué que « le moteur gauche a cessé de fonctionner en plein vol ». De son côté, Air France confirme uniquement un « incident technique ayant contraint à un atterrissage prématuré à Lyon pour des raisons de sécurité », sans davantage de précisions.
La compagnie a pris la décision de déroutage « en application du principe de précaution » et a envoyé un nouvel appareil pour transporter les passagers vers Bastia, puis par bus jusqu'à Ajaccio.
Cet incident intervient seulement quelques jours après un précédent déroutement d'un vol Air France vers Lyon-Saint-Exupéry, jeudi 18 décembre, à la suite de la détection de fumées dans le cockpit d'un appareil reliant Milan à Paris.
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