Filmée par un visiteur lyonnais, on y voit des poulets vivants suspendus contre un mur, en train de brûler.
Une scène qui n'a pas tardé à faire réagir. Notamment du côté des défenseurs de la cause animale qui parle de "pure maltraitance". C'est le cas de la Fondation Brigitte Bardot ou du journaliste Aymeric Caron, qui ont interpellé le musée.
"Peut-on avoir un éclairage sur cette "œuvre" d'Adel Abdessemed que vous exposez actuellement et qui scandalise (c'est peut-être l'objectif) ?", interroge la Fondation.
"S'agit-il d'un trucage? Dans le cas contraire, comment osez-vous cautionner la torture animale ?", demande à son tour Aymeric Caron.
Le MAC de Lyon a tenu à répondre à cette polémique. "L'artiste a employé un produit spécifique, qu'il a utilisé auparavant sur lui pour "Je suis innocent" et qui n'occasionne pas de brûlure à la peau. La séquence dure en réalité quelques secondes puis elle est montée en boucle pour la vidéo "Printemps" qui est une allégorie de toutes les violences", se défend la direction du musée.