Le site de l'Allier est en effet éligible pour 39 disciplines olympiques et paralympiques, qui vont du handball au basket, en passant par l'aviron, la natation ou le judo.
Convaincre les fédérations
Mais le travail n'est pas encore terminé. Il faut désormais faire du lobbying auprès des fédérations pour les convaincre de choisir Vichy au lieu des autres sites français sélectionnés. Avec un argument de poids : à Vichy, les athlètes n'auraient pas besoin de passer des heures dans les transports pour aller de l'hôtel au stade ou au cabinet médical, puisqu'ils pourraient tout faire à pied en moins de 5 minutes.
Il faut aussi poursuivre les travaux de modernisation, qui devraient faire passer les installations du CREPS, le Centre de Ressources, d'Expertise et de Performances Sportives, dans une nouvelle dimension.
"On va complétement rénover l'hébergement et la restauration, détaille le directeur du CREPS Thomas Senn. On va également créer un centre de préparation à la haute performance, c'est-à-dire un centre médical, un centre de balnéothérapie, une chambre qui va pouvoir simuler un entraînement en altitude, en température et en humidité, et un grand espace de préparation physique de 800 mètre carrés".
Le conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes va engager près de 25 millions d'euros dans ces travaux. Vichy Communauté devrait dépenser le même montant pour la modernisation de ses propres équipements.
Le Puy-de-Dôme pas oublié
Les équipements de Clermont Auvergne Métropole, notamment le stadium Jean-Pellez, l'artenium de Ceyrat ou le stade nautique Coubertin ont aussi été retenus.
Le centre régional de tir à l'arc de Riom a été sélectionné pour le tir à l'arc olympique et paralympique.