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VERS LA RECONNAISSANCE DES VICTIMES DU "COVID LONG" ?

Jeudi 18 Février - 05:20

Santé


Un test de dépistage pour le Covid-19 - © prostooleh
En France, des centaines de milliers de personnes souffrent d'une forme longue de la Covid-19. Ce vendredi 18 février, trois textes vont être examinés à l'Assemblée Nationale dont une proposition pour créer un fonds d'indemnisation.


Douleurs musculaires, complications cardiaques et pulmonaires, perte du goût et de l'odorat, essoufflement... Des milliers de témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux derrière les hashtag #AprèsJ20 ou encore #LongCovid pour évoquer les lourdes séquelles de la maladie. Car si la majorité des personnes testées positives à la Covid-19 se rétablissent, certains malades en souffrent toujours, des mois après leur contamination. Et pas seulement ceux qui ont été hospitalisés ou qui ont développé des formes graves.

Séquelles neurologiques et cardiovasculaires


Ces victimes du Covid long se sont d'ailleurs constituées en association pour peser davantage dans les débats, surtout afin d'obtenir une reconnaissance de leur situation.

Car les symptômes persistants de la Covid-19 entraînent des conséquences très concrètes : frais de santé supplémentaires, impossibilité de reprendre le travail, besoin d'une aide au quotidien...










Après une première journée de débats sur une résolution "visant à reconnaître et prendre en charge les complications à long terme du Covid-19", trois autres textes doivent être examinés ce vendredi. Une proposition vise notamment à créer un fonds d'indemnisation pour les malades, rapportée par le député ligérien Régis Juanico.

"Le dispositif qui existe actuellement sur la reconnaissance de maladie professionnelle vise surtout le personnel soignant, ce qui est une bonne chose. Mais ce n'est pas automatique, et il faut prouver le fait d'avoir été contaminé sur son lieu de travail. Dans certains cas, c'est le parcours du combattant", explique l'élu stéphanois.

"L'objectif de ce fonds d'indemnisation, c'est d'évaluer les préjudices physiques, moraux mais aussi économiques de tous ceux qui sont touchés. Il y a des travailleurs qui sont aujourd'hui en procédure de licenciement pour inaptitude", poursuit Régis Juanico.

Le fonds pourrait être évalué d'ici six mois


"Une réparation que doivent assurer les employeurs, mais aussi l'État, dans un souci de solidarité nationale", explique l'élu. Le fonds pourrait être évalué d'ici six mois, fonctionnerait sur le même principe que l'indemnisation des victimes de l'amiante. Il concernerait les malades contaminés au travail ou dans le cercle familial, ainsi que les ayants droits ayant un proche décédé de la Covid-19 en Ehpad.

Alors que de nombreuses inconnues demeurent sur le sujet, les victimes de symptômes prolongés espèrent aussi donner à la recherche les moyens de mieux connaître leur situation. À la demande du ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé a publié un guide sur le diagnostic et la prise en charge des patients.