"L'objectif, c'est d'abord de mettre le citoyen au centre du processus et ensuite, de faire en sorte de passer de simples constats à des actions. Et pour ça il faut avoir du poids, donc un certain nombre de signalement, ça permet d'avoir un poids pour agir", explique Sébastien Waitz, chez de projet chez Air'Atmo. "Lorsqu'un citoyen est seul, c'est difficile de faire changer les pratiques d'un industriel ou de mobiliser un une collectivité", continue-t-il.
Une application intuitive
Pour effectuer un signalement, le principe est très simple : "l'application se divise en deux écrans, un premier qui sert à indiquer l'endroit où l'on se trouve. Et un deuxième où l'on peut décrire son ressenti, l'intensité de l'odeur et ce qu'elle nous évoque", détaille le chef de projet. Plus la description est précise, plus les agents de l'observatoire pourront évaluer rapidement la menace.
Après avoir fait votre signalement, les services d'Air-Atmo qui "vont le consulter en temps réel". "Et s'il y en a plusieurs dans la même zone sur une courte durée, l'agent va mener une enquête en se renseignant auprès des services de l'état, en consultant des données météorologiques et de pollution de l'air", précise Sébastien Waitz. Des renseignements sont enfin collectés auprès des industries, artisans et agriculteurs près des lieux pour "voir si des incidents divers les concernent".