Pour partager son expérience, il vient de lancer un site internet "libérés des ondes", dans lequel il évoquera notamment les films qu'il verra dans la journée.
"Grosso modo, je rentre dans une salle de cinéma à 8h30 et j'en ressors le lendemain à 2h du matin", explique Guillaume Descave. "Mais ce qui me plait le plus, ce sont les interviews que l'on peut faire avec les réalisateurs pendants les temps morts".
Le jeune homme compte utiliser au mieux sa présence sur place. "Alors, évidemment, il y a un côté chouette, voir des films très en avant première. Mais je souhaite surtout pouvoir développer des critiques, parler et rencontrer des jeunes cinéastes, qui n'avaient peut-être pas beaucoup d'argent pour leur film, comprendre comment ils fonctionnent".
Ni strass, ni paillettes au programme du Ligérien. "Pour moi, Cannes, c'est le travail. J'ai une chance inouïe d'y être, je ne suis pas du tout blasé, au contraire de certains critiques, mais j'y vais vraiment pour travailler, il n'y a pas de fête prévue dans mon séjour", glisse avec un sourire le jeune homme.
Toutes les chroniques et les interviews que réalisera Guillaume Descave seront à retrouver sur son site internet.