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SNCF : 300 passagers bloqués 5 heures dans le TER Lyon-Genève   

Mardi 28 Février - 07:26

Transport


Train - © Radio SCOOP
Vers 19h45 ce dimanche, le TER Lyon-Genève s'est arrêté en pleine voie aux environs de Culoz (Ain).


D'après Le Progrès, le TER Lyon-Genève de 18h45 s'est arrêté, dimanche 26 février, une heure plus tard au niveau de Culoz (Ain) en pleine voie. En cause, la chute d'un arbre sur la voie et la caténaire.

Il aura fallu cinq heures d'attente en pleine forêt et se débrouiller par ses propres moyens pour arriver à destination pour les passagers. 

Si ces derniers ont été compréhensifs quant à la raison de l'incident, au vu du vent, les usagers déplorent un manque de communication de la part de la SNCF et un manque de prise en charge. "Je suis rentrée à 2h30 du matin alors que j'aurais pu demander à des amis de venir me chercher de Lyon comme de Genève", explique l'un d'eux.

Les voyageurs déplorent la coupure d'électricité, de chauffage, mais aussi des toilettes hors service durant les cinq heures d'attente. Ce sont les gendarmes qui ont apporté de l'eau lorsqu'ils sont venus sécuriser le périmètre, à la suite de l'appel d'un passager les prévenant que certains souhaitaient traverser la forêt pour continuer leur trajet.
 

Près de 365 euros pour rejoindre Genève


Vers minuit, face au manque d'information et d'assistance de la part de la SNCF, les voyageurs se sont organisés et ont commandé des taxis.

Un habitant s'est porté volontaire pour faire des navettes et conduire plusieurs voyageurs à Culoz. L'un des passagers déplore le manque de prise en charge : "On en a eu pour 365 euros pour rejoindre Genève. À diviser en 4, parce que pour l'instant, on ne peut pas se faire rembourser par la SNCF."

Les passagers n'ayant pas pu partir par leurs propres moyens ont dû attendre 1h du matin pour voir arriver des cars.

La SNCF "sincèrement désolé"


D'après la SNCF, les équipes sont intervenues dans les meilleurs délais. C'est à 20h30 que la décision de commander des cars a été prise. 

Toujours selon la SNCF, peu de cars étaient disponibles dans ce contexte d'un week-end de grands départs où la demande a été forte. Quant aux coupures d'électricité et de chauffage, l'entreprise se défend en invoquant l'absence d'électricité due à l'accident.



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