Cette décision s'appuie sur l'avis défavorable du Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst), qui avait souligné des "antécédents très défavorables (de l'agriculteur) en matière de maîtrise des nuisances et de la capacité à respecter les obligations réglementaires applicables", précise l'arrêté.
L'avis du Coderst relevait aussi que le dossier avait "été établi moins dans un objectif de régularisation de sa situation que dans le but d'augmenter de manière manifestement disproportionnée (une) activité actuelle qui ne respecte déjà pas les dispositions réglementaires", a précisé la préfecture.
Des difficultés en matière de "respect du voisinage, de la sécurité et de la salubrité publiques" ou encore une distance trop faible de l'un des bâtiments avec le cours d'eau voisin ont aussi été pointés par cet organisme.
Le projet avait déjà reçu le 6 novembre un avis défavorable du commissaire enquêteur après une enquête publique d'un mois, qui a vu affluer les observations, dont une pétition de l'association Agir pour l'environnement qui a recueilli plus de 68.000 signatures.
(AFP)