Parti de la gare de Châteaucreux, le cortège devait finir devant le stade Geoffroy-Guichard. Mais avant cela, le parcours prévoyait un passage devant le siège du Medef, situé rue des Aciéries.
Mais selon Le Progrès, alors que les manifestants sont au calme dans la rue, un homme à la fenêtre du bâtiment, qui héberge l'organisation patronale (mais pas que), en profite pour faire un bras d'honneur dans leur direction.
À la vue du geste de provocation, les manifestants marchent vers le bâtiment et les esprits s'échauffent. Par sécurité, des policiers se massent entre l'immeuble et le cortège.
Les choses s'enveniment après de nouveaux gestes
Sauf qu'un homme, peut-être le même, se place devant une autre fenêtre et en profite pour faire des gestes demandant aux manifestants de s'expliquer avec lui. La situation se tend davantage, si bien que certaines personnes essayent de forcer le barrage de police.
Cette dernière fait alors usage de la matraque et du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Interrogé par nos confrères, Benoît Fabre, le président du syndicat des patrons dans la Loire, assure que l'homme n'était pas un membre du Medef.
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