Ces jeunes gens, étudiants pour certains, ont symboliquement posé à terre leurs sac à dos isothermes de transport de plats chauds sous la bannière de Uber Eats, Deliveroo ou Just Eat devant l'entrée de l'établissement où ils stationnent.
30% de salaire en moins depuis le confinement
Lorsqu'un livreur vient récupérer une commande, ils l'invitent à les rejoindre dans cette grève prévue pour toute la soirée par une majorité des quelque 150 livreurs qui travaillent sur Saint-Etienne.
L'un d'eux explique que cette première action est due au "ras-le-bol provoqué par la baisse de (leur) rémunération de plus de 30% depuis le début du confinement".
"Sachant qu'on reverse 22% de ce qu'on gagne à l'Urssaf, qu'on a pas d'aide, ni droit au chômage, qu'on cotise pas pour la retraite et qu'on doit se payer nous même une mutuelle", renchérit un autre.
Peu après le début de leur action, les sites internet des plateformes de livraisons affichaient "momentanément indisponible" pour la prise de commande dans la majorité des restaurants de la ville.