L'ex-groupe Zannier, qui avait été racheté en 2018 par le groupe chinois Semir en vue de former le numéro deux mondial du secteur, revendique près de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019, dont près de la moitié en France, et compte 1.600 salariés en France et 1.000 dans le reste du monde.
Des raisons d'espérer
Selon Patrick Puy, un spécialiste de la gestion des entreprises en difficulté nommé récemment à la tête de Kidiliz, le groupe a été "géré de façon un peu sous-optimale jusqu'à sa cession" à Semir, qui depuis "n'a pas fait grand chose pour en améliorer le fonctionnement".
"La Covid est arrivé par dessus ça et a engendré des résultats à prévoir catastrophiques, puisque le chiffre d'affaires va passer cette année à quelque chose comme 260 millions d'euros", a-t-il expliqué, évoquant "une situation financièrement insupportable".
Malgré tout, "il y a des raisons d'espérer parce que" Kidiliz détient "une vraie position de leader et pourra séduire d'autres acteurs, avec de très belles marques", a encore estimé Patrick Puy.