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Près de Lyon, des activistes animaliers veulent faire stopper les tirs de corbeaux

Mardi 14 Mai - 06:00

Actualité


Le maire majolan face aux militants de la cause animale. - © Hugo Frances
À Meyzieu, des activistes animaliers se mobilisent depuis deux semaines pour empêcher les tirs de corbeaux décidés par les autorités. Une nouvelle session de tirs est prévue ce jeudi, à laquelle se rendront les militants.


C'est dans le Bois du Fort qu'ils se sont retrouvés en face-à-face avec les chasseurs mandatés par la mairie. Jeudi dernier, comme le jeudi précédent, une quinzaine de militants de la cause animale ont tenté d'empêcher les tirs contre les corbeaux freux, oiseaux considérés comme nuisibles par la préfecture du Rhône. Des tirs qui ont tout de même eu lieu mais à plus faible fréquence, d'après les témoignages sur place.

À l'origine, une pétition intitulée "Stop au massacre des Corbeaux" et lancée la semaine dernière, a recueillie plus de 54.000 signatures. "C'est une cruauté intense, énorme, tout ça pour protéger les cultures intensives", déplore la militante Jacqueline Pèlerins. "En France on parle de biodiversité, mais on ne fait qu'en parler et dans les faits on la lamine", tempête-t-elle.



"Moi chasseur, je suis protecteur de la nature"


Si le corbeau freux -à l'instar de la corneille noire, de l'étourneau sansonnet et de la pie bavarde-, est classé comme nuisible dans le département du Rhône, c'est parce qu'ils "font beaucoup de dégâts dans les cultures agricoles sur les semis de blé et de maïs", explique le président de la fédération de chasse majolane, Guy Bidaud.

Selon lui, les militants qui évoquent les récents rapports de l'ONU sur l'effondrement de la biodiversité, "ne connaissent rien à la nature donc il est impossible de discuter avec eux". "Moi chasseur, je suis protecteur de la nature. On sait gérer notre patrimoine, on n'est pas là pour détruire la nature et tuer bêtement des animaux, mais pour réguler", assure le chasseur.

Le maire de la commune Christophe Quiniou qui s'est dit "fier de faire respecter la loi" a, de son côté, ouvert la porte aux négociations. Il souhaite réunir dans les prochains jours l'ensemble des acteurs autour d'une table.



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