Avant le réveillon : faut-il se faire tester ?
"Les tests permettent déjà de rencontrer des professionnels de santé, qui en profiteront pour redire l'importance des gestes barrière", précise Florence Lapica, médecin généraliste et membre du syndicat MG France en Auvergne-Rhône-Alpes. "Mais il faut se méfier d'un test négatif qui ne signifie pas que l'on n'est pas porteur du virus."
En effet, un test négatif peut vouloir dire que vous n'êtes pas contaminé... ou alors, que le Covid-19 n'a pas été détecté. Pour autant, le virus peut tout de même être présent dans l'organisme. Pour avoir le plus de chances de le détecter, il est préférable de se faire tester trois à cinq jours après avoir été exposé au virus.
À noter que la campagne de dépistage massive est toujours en cours dans la région.
"Au moindre signe, au moindre symptôme digestif ou pulmonaire, il ne faut pas hésiter. Toux, fièvre : un test doit être réalisé, antigénique ou PCR", insiste Florence Lapica.
En cas de résultat positif, même si la décision est dure à prendre, l'isolement s'impose pour une semaine. Si le résultat est négatif, il faut continuer à respecter les gestes barrière.
Pendant le réveillon : le masque avant et après le repas
Pour rappel, le gouvernement recommande de ne pas excéder six convives à table, sans compter les enfants. "Il faut garder le masque, ne l'enlever que pour manger, privilégier des grandes tables pour avoir de bonnes distances", ajoute le Dr Lapica. À défaut d'avoir de l'espace entre chaque convive, il est conseillé de s'asseoir à côté et en face de personnes du même foyer.
Comment protéger les personnes vulnérables ?
Autres conseils désormais connus : se laver très régulièrement les mains (avant et après les cadeaux !), aérer les pièces et éviter les embrassades.
Pour les personnes plus vulnérables face au virus, notamment les personnes âgées, la vigilance reste de mise. "Mais protéger ne veut pas dire isoler !", met en garde Florence Lapica.
"Le plus important, c'est de les écouter et de respecter leur choix. Si possible, les mettre en bout de table... Mais tous les patients que je vois, même les plus jeunes, tous ont vraiment la volonté de protéger leur famille. Ce ne sera pas un Noël comme les autres, c'est certain. Mais il faut aussi prendre des forces pour les prochains mois qui ne seront pas faciles non plus", conclut le Dr Lapica.






