"On estime finir la journée avec 5.000 cas positifs", soit "un taux de positivité de 5 à 6%, plus important que ce qui était prévu", a indiqué Laurent Wauquiez pour qui "des clusters ont sans doute été évités".
Il a cité à cet égard le cas de jeunes asymptomatiques qui s'apprêtaient à aller rendre visite à leurs grands-parents.
L'opération se poursuit jusqu'au 23 décembre
Les autorités régionales avaient commandé plus de deux millions de tests et déployé 1.300 centres de prélèvement dans leurs 12 départements afin de "permettre à tous les habitants qui le souhaitent de pouvoir se tester afin de protéger leur famille" en évitant la propagation du virus durant les fêtes.
Aucun chiffre n'a été donné sur la participation de la population à cette opération qui doit se poursuivre jusqu'au 23 décembre, même si Laurent Wauquiez assure que "des files d'une dizaine de mètres" existaient à l'ouverture de certains centres temporaires mercredi.
Le président de la Région a affirmé qu'il souhaitait "que le gouvernement puisse embrayer et que [les tests massifs] deviennent un moyen de lutter contre le virus", où Auvergne-Rhône-Alpes servirait d'"exemple". "On l'a porté dans notre région et pas avec beaucoup de relais au niveau national".
Une campagne qui ne fait pas l'unanimité
Cette campagne avait été dénoncée comme "un effet d'annonce" par le ministre de la Santé Olivier Véran à la mi-novembre, tandis que les maires de Lyon et Villeurbanne s'étaient dits "circonspects" sur l'utilité d'une telle mesure avant les fêtes.
Après avoir échangé par courrier avec le conseil scientifique, Grégory Doucet (EELV) et Cédric Van Styvendael (PS) ont indiqué privilégier l'option d'un dépistage à grande échelle début janvier dans leurs villes respectives.






