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Mort de la gendarme Myriam Sakhri : décision retardée sur la réouverture du dossier

Mardi 30 Mars - 11:13

Actualité


La gendarme Myriam Sakhri avait été retrouvée morte le 24 septembre 2011. - © DR
La cour d'appel de Lyon a reporté à vendredi sa décision de rouvrir ou non le dossier d'une gendarme retrouvée morte dans une caserne lyonnaise en 2011, dont la famille n'a jamais cru à la thèse officielle du suicide.


La chambre de l'instruction devait rendre son délibéré mardi matin mais les magistrats l'ont prorogé de trois jours sans explication, selon l'avocat de la famille, Vincent Brengarth.

La famille de Myriam Sakhri, 32 ans, n'a jamais cru à la thèse officielle. Depuis qu'on l'a découverte sans vie, le 24 septembre 2011, dans son logement de fonction, une balle dans l'abdomen et son arme de service à ses pieds, ses proches tentent de faire la lumière sur les mois qui ont précédé

La jeune gendarme venait d'apprendre sa prochaine comparution devant un tribunal pour deux affaires liées à l'exercice de sa profession.

Myriam Sakhri se plaignait cependant depuis des mois d'être harcelée par des collègues et sa hiérarchie. Un mot retrouvé à ses côtés, écrit de sa main et rédigé en ces termes: "Merci à G. le connard!", désignait le colonel qui commandait à l'époque la gendarmerie du Rhône.

Un premier non-lieu en 2013


Après un premier classement de l'affaire, sa famille avait porté plainte, déclenchant l'ouverture d'une information judiciaire en 2012. Celle-ci a débouché sur un non-lieu en 2013, confirmé en appel en 2014 puis par la Cour de cassation en 2015, les magistrats écartant tout harcèlement.

En novembre dernier, les proches de la défunte ont transmis à la justice de nouvelles attestations de témoins éclairant d'un jour nouveau le contexte de travail de la défunte, ainsi que le rôle joué par le colonel G. - devenu général depuis - dans la dénonciation des faits reprochés à la gendarme.

Le 26 janvier, Me Brengarth avait plaidé la réouverture du dossier devant la chambre de l'instruction, avec le soutien du parquet général qui a requis de reprendre l'information judiciaire sur charges nouvelles, des chefs de "harcèlement" et "homicide involontaire".



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