Il aurait attaché un sac plastique rempli d'hélium sur sa tête pour mettre fin à ses jours. Des tests toxicologiques doivent encore être réalisés pour confirmer officiellement cette thèse.
"Rien ne nous permet d'expliquer son geste"
L'enquête se poursuit pour comprendre ce qui a poussé le jeune homme de 25 ans, d'origine rwandaise, à se donner la mort. "À ce stade, rien ne nous permet d'expliquer son geste. Il n'a laissé aucune lettre", explique Eric Maillaud qui précise que l'étudiant "n'avait aucun problème de précarité financière". Ce dernier "aurait pu compter sur le soutien de sa famille si cela avait été le cas", poursuit le procureur.
Il s'avère en revanche que le jeune homme était en proie à des difficultés dans sa scolarité. Des mauvaises notes qui laissaient planer le risque pour lui de ne pas poursuivre sa licence en biologie et, par conséquent, ses études en France. Une situation qui a pu faire apparaître chez l'étudiant une grande fragilité. C'est l'une des pistes envisagées par les enquêteurs qui poursuivent leurs investigations, notamment auprès de son entourage.
Une cellule d'écoute mise en place
Après ce drame, une cellule d'écoute a été mise en place par le service de santé universitaire pour les étudiants, mais aussi les personnels du Crous et de l'université. Les personnes qui souhaitent s'exprimer peuvent contacter le 04 73 34 97 20.