Ainsi, depuis le 21 janvier dernier, le cumul quotidien des précipitations agrégé sur toute la métropole a été inférieur à 1 mm.
Selon Météo France, le mois de février enregistrera un déficit pluviométrique de plus de 50 %, en faisant "l'un des mois de février les plus secs jamais enregistrés depuis le début des mesures en 1959".
Les nappes phréatiques en grand danger
Pour retrouver un tel climat, il faut remonter à 2020 et à la période de confinement selon Météo France. Si des pluies sont enfin attendues dans la journée de mercredi, ce mois entier au sec compromet le rétablissement des nappes phréatiques.
Ainsi, entre les mois d'août 2021 et de février 2023, seulement trois mois (décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022) ne sont pas déficitaires en pluie. Les épisodes de canicules et de sécheresse des sols n'arrangent pas également la situation climatique.
La conséquence risque donc de se faire sentir dès l'été prochain. Le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) ne cachait pas son pessimisme, le mois dernier, concernant la disponibilité de l'eau souterraine.
Cette dernière fournit les deux tiers de l'eau potable et un tiers de l'irrigation agricole. Quand on sait que plusieurs départements sont toujours en alerte sécheresse, en plein hiver, il y a de quoi s'alarmer.
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