"En 2026, on peut déjà annoncer qu'on aura un agrandissement du nombre de rames. On passera à des trains à trois rames, régulièrement pendant la journée. Trois rames, par rapport à deux rames aujourd'hui, voire une rame pour certains trains, c'est 50% de passagers en plus, pour les mêmes horaires et la même régularité."
L'arrivée de ces TER plus grands entre dans le cadre du projet Mobi'LYSE ("MOBIlité sur l'axe LYon - Saint-Etienne"). Il s'agit d'un plan de 500 millions d'euros (400 millions de l'État et 100 millions de la région Auvergne-Rhône-Alpes) qui vise à simplifier la mobilité entre Saint-Étienne et Lyon.
On ne connaît pas encore précisément la date de leur mise en service.
Par ailleurs, dans le cadre de l'amélioration de la fluidité du trafic ferroviaire entre les deux villes voisines, on a également appris que des drones étaient actuellement testés à la gare de Châteaucreux à Saint-Étienne. Ces appareils mesurent et surveillent en temps réel la température des aiguillages thermiques, afin d'éviter les pannes d'aiguillage, susceptibles de ralentir la circulation.
Des évolutions aussi sur l'autoroute A47
Le projet Mobi'LYSE, présenté en détails mardi matin à la presse, comporte aussi un volet routier. L'autoroute A47, qui voit passer au moins 75.000 véhicules par jour (donnée 2018), sera l'objet d'aménagements de sécurité et de fluidification du trafic.
Philippe Graziani est responsable du service ingénierie routière de Lyon, à la direction interdépartementale des routes centre-est :
"Vous avez des remontées de file sur l'A47, mais aussi des risques de prise à contresens, dans la situation actuelle. Les aménagements ne sont pas typiques d'une autoroute actuelle, puisque c'est une autoroute ancienne. Avec des aménagements dès cette année, on aura réglé à la fois les problèmes de remontée de file, les problèmes de risque de prise à contresens, mais aussi d'intégration des modes doux dans les carrefours."