Les faits se déroulent à huis-clos
La plaignante, travaillant au conseil départemental du Puy-de-Dôme, accuse Marc Petit, le maire de Firminy, de l'avoir attrapée par la nuque, avant de tenter de l'embrasser tout en lui agrippant un sein. La scène se serait déroulée à huis clos, dans un sas du Palais des congrès stanbouliote.
En première instance, en janvier dernier, à Saint-Étienne, le maire appelou n'avait pas convaincu. À la barre, Marc Petit paraissait plus hésitant que la victime présumée. Il avait été condamné à un mois de prison avec sursis. "Nous, ce qu'on souhaitait, c'était porter sa parole, qu'elle soit entendue et surtout qu'elle soit crue. La peine prononcée, c'est presque accessoire pour ma cliente. L'important, c'est qu'elle soit reconnue comme victime", confiait à l'époque Maître Anne Paccard, l'avocate de la plaignante.
Marc Petit fait appel
Mais dix jours après cette condamnation et après mûre réflexion, Marc Petit avait décidé de faire appel. Ce qui lui vaut d'être rejugé aujourd'hui. Reste à savoir si ce second procès sera aussi long que le premier, qui avait duré près de 7 heures 30. Après l'audience, Maître André Buffard, l'avocat du maire de Firminy évoquait une affaire qui avait pris trop d'ampleur, "S'il ne s'agit pas de Monsieur Petit, l'affaire aurait été évacuée en une heure. De quoi parle t-on ? De quelqu'un qui a tenté un baiser et qui a pris une gifle. Ce qu'il conteste d'ailleurs. Au final, c'est parole contre parole".
Sauf surprise, Maître André Buffard devrait à nouveau plaider la relax de son client, ce vendredi après-midi, devant la cour d'appel de Lyon. À noter qu'aucun des deux avocats, que nous avons contacté, n'a souhaité s'exprimer avant cette nouvelle audience.
L'issue de ce procès pourrait d'ailleurs avoir de lourdes conséquences pour Marc Petit, à 5 mois des élections municipales.