Trois heures plus tard, Radio Scoop révélait qu'un suspect était interpellé dans un kebab du 3e arrondissement. Finalement, sa garde à vue avait été levée dès le lendemain.
Une histoire personnelle et pas du tout religieuse
Alors que le prêtre a été opéré et qu'il est sorti du coma mercredi, malgré un état toujours jugé critique, un autre homme a été interpellé vendredi, à son domicile lyonnais. Il a même avoué durant sa garde à vue être l'auteur des coups de feu.
Cet homme de 40 ans, de nationalité géorgienne selon le quotidien Le Parisien, "s'avère être le mari d'une femme qui entretenait une liaison avec la victime", a précisé dans un communiqué le procureur de la République Nicolas Jacquet.
L'enquête menée par la police judiciaire "va se poursuivre pour établir le mobile et le déroulement exact des faits", a ajouté le parquet en précisant qu'à cette fin, "l'ouverture d'une information judiciaire est envisagée dès la fin de la garde à vue".
La victime de 52 ans, Nikolaos Kakavelakis, prêtre de l'église orthodoxe grecque du 7e arrondissement de Lyon depuis une dizaine d'années, a donné des pistes aux enquêteurs durant son audition, ce qui aurait conduit à l'arrestation du suspect.
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