Peine alourdie par rapport au premier procès
Le militant d'ultradroite conserve ses droits civiques, alors que l'avocat général avait réclamé qu'il en soit privé, détaille la Cour d'appel, confirmant une information du site d'information Rue89Lyon.
Conseiller municipal à Vénissieux (banlieue de Lyon) dans les années 2000, Yvan Benedetti, 53 ans, avait été exclu du Front national pour s'être qualifié lui-même "d'antisioniste, antisémite et antijuif".
Il est depuis porte-parole du Parti nationaliste français et s'est affiché ces derniers mois parmi les "gilets jaunes".
En mai, il a fait l'objet d'un signalement auprès du procureur après avoir tenu des propos considérés comme négationnistes lors d'une audition devant une commission d'enquête parlementaire.
(AFP)