Les capteurs effectuent leurs premières mesures, ce vendredi 21 février.
Les relevés seront consultables sur le site d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Trois capteurs qui "respirent" dans la région
Les trois capteurs gérés par l'observatoire (à Clermont -Ferrand, Grenoble et Roussillon) "récoltent les pollens grâce à une pompe, de la même façon que l'homme les inhale en respirant", précise Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes. "Ils sont ensuite analysés et comptés au microscope en laboratoire, par des analystes formés à la reconnaissance des pollens. Les comptages sont transformés en un
indice pollinique variant de 0 (pas de risque allergique) à 5 (risque très élevé)".
Un quart des Français sont allergiques au pollen
Pour 25% des Français qui sont allergiques, c'est le retour du nez qui coule, de la gorge et des yeux qui démangent, voire de l'asthme.
La saison pollinique dure 8 à 9 mois.
On commence habituellement en février avec "les pollens d'arbres, notamment noisetier, aulne, cyprès, frêne. Suivront au printemps les pollens de bouleau, puis ce sera le tour des pollens d'herbacées, dont les graminées. Dès l'été, et en particulier au mois d'août et septembre, une surveillance accrue sera effectuée pour l'ambroisie, une plante sauvage envahissante", très redoutée...
L'arrivée des pollens marque déjà la fin de l'hiver.