"Tout était prêt et il faut tout remodeler"
Elles débutent dans une semaine et pour ceux qui avaient pensé à l'option centre de loisirs, tout est remis en cause. Le sujet n'a pas été évoqué mercredi soir lors de l'intervention du chef de l'Etat et c'est le flou artistique autour de la question.
"Les vacances sont prêtes. Les parents avaient jusqu'à ce mercredi pour s'inscrire, donc tout était fixé et il va falloir tout remodeler", explique Laurent Goyo, directeur d'un accueil de loisirs à Monistrol en Haute-Loire. "On ne sait toujours pas si on peut ouvrir pour tous les enfants, pour ceux dont les parents sont impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Et si tel est le cas, est-ce que cela concerne le personnel médical uniquement ? Ou les enfants de ceux qui sont salariés dans l'agro alimentaire et qui forcément vont continuer à se rendre sur leur lieu de travail ?".
"Les parents m'appellent et je ne peux pas les renseigner"
Les consignes ne sont pas claires à ce sujet et les informations communiquées ce jeudi matin aux différents directeurs restent au conditionnel. "C'est très compliqué pour les familles qui ne savent pas quels modes de garde elles vont avoir ces prochains jours. J'ai de nombreux parents qui m'appellent pour savoir si on est ouvert ou pas et actuellement, je ne peux pas leur répondre. À chaque intervention, les ministres ne prononcent jamais le mot "accueil de loisirs". On est un peu la dernière roue du char", conclut le directeur.
Quoi qu'il arrive, avec les nouvelles contraintes sanitaires, la jauge sera revue à la baisse. Lors du premier confinement, une dizaine d'enfants était accueillis dans ce centre de loisirs, contre une centaine en temps normal lors des petites vacances.