"La Section de recherches de Grenoble a été saisie par le parquet de Grenoble pour enquêter sur une plainte déposée en 2020 par une jeune fille pour des faits de viol qui auraient été commis en 2018", a indiqué Boris Duffau, le procureur adjoint de la République de Grenoble.
"La plainte est postérieure à l'affaire Victorine et les faits auraient été commis dans le département du Rhône", a-t-il ajouté, précisant que la victime était âgée de 20 ans à l'époque des faits qu'elle dénonce.
Mis en examen pour meurtre précédé d'une tentative de viol
Le principal suspect de l'affaire Victorine, un gérant d'entreprise qui habitait près de sa victime mais ne la connaissait pas, a été mis en examen le 15 octobre pour meurtre précédé d'une tentative de viol après avoir avoué une partie des faits. Mais il a nié tout mobile sexuel. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Lors de sa garde à vue, Ludovic B. a expliqué avoir croisé la jeune femme lors d'un footing alors que l'étudiante en BTS communication rentrait au domicile familial à pied. Après une bousculade involontaire, puis une dispute, il aurait "paniqué" et "serré le cou" de l'étudiante avant de déposer son corps inanimé dans un torrent.
La disparition et la mort de la jeune fille, dont les circonstances précises n'ont pas encore été élucidées, avaient provoqué une forte émotion à Villefontaine, où près de 6.000 personnes lui avaient rendu hommage le 4 octobre lors d'une marche blanche.
Trois jours plus tard, plus d'un millier de personnes avaient assisté à ses funérailles à Bourgoin-Jallieu.